Queyras : l’été indien

Les randonnées que nous ferons pendant ce séjour dépendront des conditions du moment en montagne. C’est toujours le cas sur ce type de séjour et pour les activités en pleine nature, mais ça le sera d’autant plus en cette saison où les conditions peuvent être très différentes d’une année sur l’autre. Peut-être aurons nous droit cette fois à un véritable « été indien » et nous pourrons alors envisager des grandes boucles en altitude et quelques sommets. Mais peut-être aussi que l’arrivée de l’hiver et des premières neiges seront précoces et nous privilégierons alors les options en moyenne montagne. C’est la grande particularité de ce séjour mais c’est aussi ce qui en fait son charme : plus que jamais, la nature nous dictera ce qu’il est possible de faire et nous nous adapterons à elle. Une chose toutefois qui est sûre et certaine : le Queyras à cette période de l’année est absolument grandiose et nettement moins fréquenté qu’en été. Et, croyez-moi, nous nous régalerons tous les jours et en prendrons plein les yeux…

Pour démarrer, nous resterons dans les environs d’Abriès et irons visiter la frontière italienne au Col Lacroix. En chemin, nous verrons les vestiges d’un refuge Napoléon (bien qu’ayant été construit bien après son « règne ») et évoquerons sûrement certaines périodes de l’histoire. En bonus, nous pourrons aller jusqu’au Praroussin d’où la vue sur les sommets environnants vaut la peine d’y monter ! La suite de la boucle et la descente se feront dans une ambiance bucolique en forêt au milieu des mélèzes et nous rallierons tranquillement La Monta puis suivrons quelques minutes le Guil jusqu’au parking à l’Échalp.
Pour notre deuxième balade au départ de Souliers, nous partirons plein nord en direction du lac éponyme. La montée dans ce vallon est absolument grandiose et peut-être pourrons nous envisager de casser la croûte près du lac. Il y aura plusieurs options de descente possibles et la plus belle sera sans conteste par le Col Tronchet et la crête de Glaisette. Nous finirons dans une ambiance « grand Nord américain » au Lac de Roue, absolument sublime à cette époque de l’année…

Proposition d’une balade « locale » à mi-séjour vers la Crête de Gilly. Au départ du gîte ou avec une très courte approche en minibus, nous monterons tranquillement en forêt dans le bois de la Brune. Au clot de Besseys, les paysages s’ouvriront et nous aurons alors les sommets en vue. Une fois sur les crêtes, où avec un peu de chance nous verrons quelques chamois et mouflons, nous continuerons plein Est et profiterons d’une vue magnifique sur le Mont Viso. En fonction des conditions, de l’état des troupes et de l’heure, nous opterons pour telle ou telle option de descente. Une fois la rive gauche du Guil rejointe, nous n’aurons plus qu’à nous laisser porter jusqu’à Abriès pour un moment de récupération bien mérité.

Venir dans le Queyras sans se balader dans les alpages serait bien dommage !

Nous y remédierons pour cette nouvelle balade au départ de Brunissard au pied du Col de l’Izoard tant prisé par les cyclistes. De là, nous partirons pour une grande boucle en montagne vers le col de Néal où nous devrions encore apercevoir des animaux sauvages. Nous discuterons sûrement de l’activité pastorale locale en passant près des chalets d’alpage de Clapeyto. Sur le retour, avant de rentrer au gîte, nous pourrons faire une pause dans le village de Brunissard pour aller voir la tour du Procureur surplombant le four banal. Un site chargé d’histoires…

Pour terminer notre séjour en beauté, une des options possibles sera d’aller se balader vers les lacs de l’Eychassier. Pour cela, nous irons d’abord jusqu’au Col Agnel en minibus, un autre lieu mythique du Queyras. Une fois garés près du refuge, nous monterons par un sentier jusqu’au col de l’Eychassier et déciderons là-haut si nous faisons un crochet par le Pic Foréant (un bien joli belvédère). Puis nous descendrons jusqu’au lac du même nom et y ferons sûrement une belle pause et peut-être même une sieste au soleil. Enfin nous aurons une courte remontée à faire jusqu’au Col Vieux situé au pied de l’impressionnant Pain de Sucre. Et finirons tranquillement sur le GR jusqu’à notre point de départ.

En complément de toutes ces randonnées en pleine nature, ou en « plan B » en cas de mauvais temps, nous aurons aussi de nombreuses options de balades dans les villages du Queyras. Par exemple à St-Véran, plus haute commune de France, ou à Vieille-Ville pour aller voir le fort. Voire même d’aller passer la journée dans le village fortifié de Mont-Dauphin pour visiter la place forte construite par Vauban et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Bref, les options ne manqueront pas…