C’est toujours un bonheur de revenir sur les terres islandaises. On sait bien avant de poser le pied là bas que ca va être forcément magique, car oui l’Islande est un prestidigitateur, elle nous enchante à chaque endroit visité, endroit qui peut apparaitre, disparaitre, changer de couleur…bref on ne sait jamais à quoi s’attendre, et c’est tout là l’illusion islandaise ! Cette magie a une nouvelle fois opérée en ces 3 semaines de séjour au mois de septembre, et nos 9 aventuriers en témoignent. Nous leur avons posé à chacun une question relative à notre séjour : aventure, paysage, cuisine, ambiance, météo… tout ce qui a rendu cette aventure mémorable !


Question Nunam : la vie de groupe durant 3 semaines, c’était comment ?
Réponse Evelyne : Et me voilà partie avec NUNAM AVENTURES pour 3 semaines en Islande avec un groupe où je ne connais personne. Quelle idée !! Aéroport de Keflavik, nous sommes au complet 9 voyageurs et 2 guides Clément et Marie. Nous avons entre 40 et 70 ans.
Premier constat : le plaisir se lit sur chaque visage, plaisir qui ne se démentira pas pendant 20 jours et je me sens tout de suite bien.
Durant le séjour nous allons partager la préparation des repas, la vaisselle ce qui nous permet d’être avec des personnes différentes et donc d’échanger.
La bonne humeur, les bons mots sont toujours présents et tout se fait simplement et rapidement.
Pour les randonnées, un passage un peu difficile je sais qu’il y aura une présence pour rassurer.
Souci de véhicule ? Nos guides gèrent rapidement, des solutions sont trouvées et nous nous sommes simplement embêtés pour eux. Rien de grave. Un plus à raconter sur ce super voyage.
Le soir, avant le repas, c’est le moment apéritif. Nous partageons une bière, un jus de fruits et nous retraçons notre journée, nous nous dévoilons. Pour moi, la solitaire, j’ai aimé ce groupe plein d’empathie, ces guides remplis de joie, de connaissance qui nous ont fait découvrir cette magnifique Islande.
Merci à vous tous, merci NUNAM pour cette belle découverte…
Question Nunam : le transport, une aventure ?
Réponse Laura : Lors de notre séjour en Islande, nous nous sommes déplacés avec deux jeeps Defender et une remorque. De quoi être autonomes même au cœur du pays dans les Hautes Terres.
Ainsi équipés, nous étions prêts à affronter les légendaires pistes islandaises. Au programme, nids de poules, tôles ondulées et multiples gués à passer. Heureusement, Clément et Marie sont des conducteurs hors pairs.
A bord, nous n’avions plus qu’à nous soucier d’admirer le paysage et grignoter quelques friandises toujours à portée de la main. Les pistes islandaises mettent à rude épreuve les véhicules et même les defenders, 4*4 pourtant réputés comme étant très robustes.
Nous avons pu en faire les frais à différentes reprises. Panne au milieu de nulle part, soucis mécaniques… mais à chaque fois nos guides ont su trouver des solutions rapidement et avec une zénitude impressionnante.
Finalement, ces aléas se sont vite transformés en anecdotes marrantes qui ont soudé encore davantage le groupe. Ces jeeps nous aurons décidément donné beaucoup d’émotions.
Je retiendrais que les Hautes terres se méritent mais qu’elles valent largement le risque de quelques mésaventures.
En effet, les paysages traversés sont impressionnants. Chaque kilomètre est de l’émerveillement à l’état pur avec des immensités volcaniques qui changent de facettes tous les jours.
A bord de nos defenders, seuls au milieu de champs de lave infini ou de sites géothermiques fumants, nous avons définitivement ressenti un sentiment inégalable de liberté.


Question Nunam : les sites visités, un beau programme ?
Réponse Paule : Je vous parle d’un pays extraordinaire à la limite de deux continents qui s’écartent, et nous le ressentons physiquement en contemplant ces paysages immenses et les forces contrastées qui les façonnent.
Les failles, remplies d’eau ou non, qui partagent les orgues basaltiques, matérialisant l’écartement des plaque tectoniques. Les zones géothermiques bouillonnantes aux couleurs inconnues, aux projections de vapeur chaude sulfurée, aux geysers qui nous laissent concevoir les forces actives présentes sous nos pieds, aux tranquilles sources balnéaires d’eau chaude.
Les volcans de nature très diverse, aux formes sculptées par les éruptions qui ont couvert le sol de coulées chaotiques de lave figée dans son mouvement, d’obsidienne, de cendres noires parsemées de mousses vert fluo, de ponces violacées beiges ou roses, les cratères et leurs lacs, les caldeiras.
L’autre force de l’Islande est celle des énormes calottes glaciaires recouvrant une grande partie du territoire, dont le retrait partiel a laissé de grandes surfaces rabotées couvertes de blocs erratiques, de très grands lacs aux couleurs de métal poli, pour finir par vêler de petits icebergs dans l’océan.
C’est un pays de peu de surface, couvert de vastes paysages, où les habitants occupent peu de place, entre jolies villes aérées et zones d’élevage où les vaches, chevaux et moutons sont de petite taille pour résister aux rudes conditions climatiques. Les moutons sont omniprésents jusque dans les lieux les plus improbables.
Et Reykjavik est une très belle ville en pleine expansion, à l’architecture moderne remarquable, ornée de sculptures.
Question Nunam : les hébergements au cours de notre séjour, au chaud ?
Réponse Isablle : Qu’en dire ? De la diversité, c’est sûr, du confort et de l’intimité variables :
A Reykjavik, confort et eau soufré, moyen pour se laver les dents !
A Kerlingarfjöll, refuge partagé, une seule douche et deux toilettes, nous n’étions pas seuls, surtout la seconde nuit, avec un groupe d’Italiens, il a fallu faire vite aux sanitaires.
Sur la route du nord, retour au confort avec douches chaudes, chambres à deux, bain norvégien sur la terrasse, petit déjeuner de roi, boissons chaudes et froides, salé, sucrés, des gaufres le matin!!
A Myvatn, guesthouse partagé plutôt confort malgré une cuisine un peu petite pour le nombre de personnes présentes, bravo les cuistots et là également des petits déjeuners inclus !!
A Askja, refuge où nous étions seuls, nous avons accordé l’asile de la cuisine à un jeune couple transi qui dormait dans une tente de toit et avait besoin d’un point gaz pour se faire chauffer de l’eau. Une découverte, les douches sans eau chaude, sans vouloir s’avancer, à part quelques frénétiques du lavage quotidien, nous n’avons pas beaucoup usé nos savons !
A Landmannalaugar, refuge partagé, avec bain extérieur naturel où faute de douches sur le site, nous avons fait trempette collective dans une eau bien chaude traversée de courants plus frais. Beaucoup de monde de diverses nationalités croisé dans ce site. Nous y avons revu notre jeune couple d’Askja. Là, carrément, pas d’accès aux douches…..
Sur la côte sud, retour au grand confort avec chambre à deux pour trois nuits consécutives, une baignoire et une douche chaude, une machine à laver et un sèche-linge (ho !!), un spa !
Enfin le refuge de Porsmörk, dans un très joli site boisé, le plus confortable des refuges de notre séjour, cuisine avec un lave-vaisselle de collectivité, plusieurs douches, un grand dortoir, des aurores boréales, bref, l’apothéose en fin de séjour.


Question Nunam : les repas, c’était bon ?
Réponse Yvonne : Après les achats alimentaires orchestrés par nos deux chefs : Marie et Clément. Des équipes de 3 à 4 personnes. Nous rentrions en scène, dans la bonne humeur et rigolade, nous étions aux petits oignons grâce aux mains expertes de Alain, pour la préparation des pics-niques du lendemain. Pendant ce temps Clément nous mijotait le repas du soir, toujours succulent et décoratif promesse d’un festin. D’autres préparez la table, sans oublier notre apéritif très attendu, nos rires résonnaient plus fort que la cascade Gulfoss.
Question Nunam : les marches et randonnées, une bonne sélection ?
Réponse Jean-François (Jeff) : Notre séjour en Islande s’est accompagné de nombreuses marches (visites de sites ne dépassant pas deux heures tel que le site géothermique de Seltun ou les chutes de Gullfoss ou Godafoss) mais aussi de randonnées plus ou moins longues (l’ascension du Laki et de ses alentours en une demi-journée, la découverte des lacs de cratères de l’Askja et du Viti en une journée ou la journée surprise, car non prévue au programme, consacrée à l’ascension des volcans et à la découverte des iles Vestman).
Ne pouvant les décrire toutes en une dizaine de ligne, je vais me focaliser sur la randonnée Thorsmörk-Eyjafjallajökull : On quitte le refuge Bazar, qui est situé dans une petite oasis verdoyante, pour longer une forêt de bouleaux aux couleurs automnales. Assez vite, nous remontons une gorge taillée par la rivière dans le tuf volcanique. Des myrtilliers rouges, des bouleaux jaunissants, des mousses vertes, le paysage est féerique. On domine les vallées de Thorsmörk et les langues glacières du Myrdalsjökull apparaissent. Après le passage d’un col, on longe un plateau spongieux rempli de roches basaltiques. La végétation a disparu. Une petite ascension technique et nous sommes au pied du volcan Eyjafallajökull. On traverse le champ de lave déversée en 2010 et on atteint un col puis un refuge situé entre les deux glaciers et entre la vallée de Thorsmörk et la côte de Skogar. La redescente s’effectue par un autre chemin qui nous permet de traverser un paysage lunaire fait de cendres et de glace, de grimper sur les deux cônes volcaniques du Modi et du Mani et d’admirer le soleil déclinant sur le glacier. Une randonnée inoubliable !


Question Nunam : les guides, on aime les suivre ?
Réponse Alain : Lors de notre circuit en Islande notre guide Clément était a la fois guide, chauffeur, cuisinier, mécanicien et conteur. Rien ne lui échappait. Il connaissait son sujet sur le bout des doigts. Histoire des vikings, géographie, volcanologie, glaciers. Côté mécanique avec deux Defenders défaillants il fallait être astucieux. Accompagné de Marie ils ont fait de ce voyage une aventure inoubliable avec des participants supers et participatifs.
Question Nunam : la météo, on en dit quoi ?
Réponse Sébastien : Partir en septembre en Islande, en théorie, il faut prendre de quoi se protéger du froid, de la pluie. Étant déjà parti une fois à la même période, je sais que la météo peut être mauvaise avec zéro visibilité.
Mais septembre, c’est aussi des lumières magnifiques (aaahhh les lumières d’automne). Un rayon de soleil rend le paysage grandiose avec toutes ces couleurs rencontrées aux 4 coins du pays. Alors, oui, il peut faire froid, surtout si Eole est de la partie. De la pluie, oui, aussi, mais pas de drache carabinée. Il n’empêche que les affaires de pluie doivent toujours être à portée de main.
Les éclaircies ne sont jamais loin et peuvent arriver au meilleur moment. Il faut toujours une part de chance, ce qui a été notre cas. Et s’il fait mauvais, allez aux bains chauds. Et la pluie, ça gonfle les cascades, ça donne ce vert fluo sur les mousses. Rien n’est perdu.
Pour les aurores boréales, il faut rester longtemps pour augmenter ses chances d’en voir car il faut cumuler un ciel dégagé, un indice d’activité solaire important et surtout surveiller le ciel très régulièrement ce qui demande, parfois, un gros effort car ça caille dehors.
Bref, il faut se préparer au pire et vous recevrez le meilleur.


Question Nunam : Nunam aventures, on recommande ?
Réponse Christine : Que du positif, je ne vois rien que vous pourriez améliorer. J’ai beaucoup apprécié :
Le site internet est très bien fait, agréable et facile à lire, toutes les infos concernant le séjour étaient en ligne.
La durée du séjour, 20 jours, j’aurai même fait plus de jours tellement c’était beau.
Les informations avant de partir, nous avions tout comme d’habitude (carnet de voyage, explications, culture du pays, billets avion…).
Groupe Whatsapp, super bien pour échanger avant le départ avec les guides et les futurs participants. Julien, au bureau, était immédiatement disponible que ce soit par téléphone ou e-mail. Il savait répondre à toutes mes questions.
J’ai beaucoup apprécié le fait que Nunam s’occuppe du pré acheminement.
Programme très bien bien pensé et très varié, les 20 jours passent trop vite !
Qualité d’hébergement choisie, nourriture de qualité et en quantité… toujours un bonheur de rentrer le soir après nos longues journées dehors.
Le séjour Nunam c’est aussi des surprises bien cachées pour notre plus grand plaisir (petites attentions gastronomiques, adaptation des sorties à la météo, rajout de choses non prévues…).
Les impondérables liés à la météo et aux véhicules ont été géré avec un calme impressionnant. On s’est toujours senti en sécurité et on savait qu’il y aurait toujours une solution. Avoir un guide qui créé le séjour et l’encadre fait toute la différence. La connexion entre le terrain (Clément et Marie) et l’agence (Julien) était parfaite et permettait aussi de résoudre très rapidement les aléas. Bref, avec Nunam j’irai au bout du monde, je pars en toute confiance !
Pour moi, Nunam Aventures est une agence à taille humaine, de proximité avec ses clients, toujours disponible. J’apprécie les personnes qui y travaillent et leurs valeurs humaines. Ils sont d’un professionnalisme évident et d’une gentillesse ++++ !

Merci à vous tous d’avoir répondu à ces questions, de manière sincère et avec vos émotions vécues là bas. Quoi de mieux que vos mots pour raconter et partager ce qu’on vit ensemble, en tout cas l’instant de cette lecture, ils nous transportent à nouveau dans cette aventure, où l’Islande ne cesse de nous faire part de sa magie.
Article : récits collectés par Clément Legain
Photos : crédits photos Laura Le Guen
